Hommages à Monsieur Jean WILLOT. Nous n’oublierons pas. Jamais. (7) 15 mars 2019 – 15 mars 2021. Deux années pour se faire entendre.

15 mars 2019 – 15 mars 2021

Une poignée d’enseignants se bat pour faire bouger les choses. Ci-dessous, texte publié sur la page facebook du groupe « Plus jamais ça ! Tous en action pour Jean Willot ».

https://www.facebook.com/groups/2365112080383754/

La parole aux victimes (1) Témoignage d’un attaché d’administration dont les harceleurs sont couverts et protégés par des burgaudiens et autres magistrats fabuleux.

 

                  Témoignages promis, témoignages dus. Le mois dernier ce site annonçait s’enrichir bientôt d’une nouvelle rubrique, consacrée à la publication de témoignages de victimes de la Culture de la Complicité à l’oeuvre dans l’Education Nationale. Actes pédophiles ; viols ; violences ; harcèlement hiérarchique sexuel ou moral ; propos discriminants, sexistes, racistes ou homophobes ; etc. : quand l’administration et l’institution scolaire ferment les yeux et couvrent criminels et délinquants…

Les témoignages postés seront ici anonymisés. C’est-à-dire qu’on ne donnera pas le nom des Zoubinards ( = les chefaillons violeurs, canapé-promoteurs, tripoteurs, harceleurs, déconneurs sans honneur, et autres supérieurs-hiérarchiques-pas-à-la-hauteur…). On ne donnera pas non plus l’identité des bienveillants barbarins qui accompagnent et protègent les Zoubinards. Ni celles de leurs victimes. Par contre, les faits seront assez sourcés et précis pour que puissent être éventuellement dévoilés, ultérieurement et en dehors de ce site, les informations permettant – par exemple – de prouver que tel fonctionnaire SAVAIT mais qu’il n’a rien fait, sinon menacer telles victimes et leur faire perdre leur emploi.

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Le premier témoignage publié ici n’est pas celui d’un p’tit prof’ mais celui… d’un attaché d’administration. Voilà qui prend le contre-pied des idées véhiculées par les imbéciles qui aimeraient que ce site disparaisse, et qui voudraient le caricaturer en le ramenant à d’hypothétiques règlements de compte stériles ou des guéguerres manichéennes entre enseignants irresponsables et valeureux chefs d’établissements : les bons ici et les méchants de l’autre côté ; les puissants injustement montrés du doigt, et les misérables qui accusent à tort et à travers et que la justice aurait bien raison de condamner parce que vous comprenez, ma petite dame… Ceci dit, les Zoubinanards – ces délinquants au-dessus des Lois – du Béthunois, du Bruaysis, ou de l’Artois ne seront pas oubliés dans les prochains articles de cette rubrique de témoignages : ils ont bien raison de lire attentivement ce blog, avec plus d’assiduité que les Zoubinards des autres académies. Dans quelques jours ils partiront en vacances en ayant de plus en plus conscience que désormais la peur a changé de camp, comme le prouve la lecture de certains procès verbaux d’audition de ces médiocres adeptes d’un weinsteinisme à la sauce « fonction publique ». A suivre…

Pierre-André DIONNET

 

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Ci-dessous, témoignage d’une victime du Harcèlement Hiérarchique dans l’Education Nationale, Lettre CHSCTE n°51, mars 2018.

http://www.ferc-cgt.org/lettre-chscte-no51-mars-avril-2018#sixi%C3%A8me

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Discrimination : lettre d’un militant Cgt Ferc

 

Je croyais en la théorie du FAISCEAU D’ INDICES.
Je suis le SEUL attaché principal à ne pas exercer de fonctions d’encadrement depuis 15 ans, à ne pas bénéficier de la NBI, à ne pas avoir d’avancement accéléré, à ne pas être proposé pour les distinctions honorifiques, à ne pas pouvoir prétendre à la hors classe du principalat, en groupe 4 pour le RIFSEEP, etc., etc., etc.
Et surtout le seul attaché principal à être également programmeur système. Double qualification. Rare ! Très rare !
Et aussi être MILITANT et responsable CGT !

Bien sûr, je ne peux pas fournir un document où ma « discrimination » serait « ouvertement officialisée ».
Le Rectorat et le Ministère se refusent à VOUS fournir les PREUVES du caractère unique de mon « cas ».
Je comprends bien que c’est un raisonnement par « l’absurde » et que je suis dans l’incapacité de fournir la moindre preuve.
Absurde (?) que l’on demande au « harceleur » de fournir les preuves de sa « culpabilité ».
Pour autant je serai radié des cadres le 01/11/2018. Ouf, départ à 60 ans pour carrière longue. 174 trimestres et 48 jours « officiellement cotisés ». Une paille !
Le TA a officialisé le « fait du prince » pour le RIFSSEP. « L’autorité administrative dispose d’un large pouvoir d’appréciation ».
Le TA écrit que je ne suis pas un cadre transversal rattaché à la direction.
Sauf que je n’ai pas de fiche de poste. Ni eu aucune ÉVALUATION depuis 8 ans.

Mais alors QUE SUIS-JE ?

Mais FAUTE DE PREUVE, je ne peux rien prouver donc j’ai tort !
« A supposer même que certains de ces faits soient avérés […] le requérant n’apporte pas d’élément de nature à faire PRÉSUMER l’existence d’une telle discrimination ».
Je ressens cela comme une profonde injustice d’autant que j’ai rempli toutes mes obligations en tant que fonctionnaire. Concours, examens, mobilité, j’ai honoré mon contrat décennal signe en 1974 alors que je n’avais pas 16 ans …

Mais heureusement je suis en bonne santé et j’espère pouvoir profiter au mieux de ma retraite. Je regrette que l’EXEMPLARITÉ de mon cas ne permette pas à la JUSTICE de passer. A l’heure où l’on parle de RPS et où éclate la libération de la parole des femmes victimes de harcèlement. C’est dommage, très dommage. Mais au moins je me serai battu. J’aurai essayé !

http://www.ferc-cgt.org/lettre-chscte-no51-mars-avril-2018#sixi%C3%A8me

 

 

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Ci-dessus, témoignage d’une victime du Harcèlement Hiérarchique dans l’Education Nationale, Lettre CHSCTE n°51, mars 2018.

http://www.ferc-cgt.org/lettre-chscte-no51-mars-avril-2018#sixi%C3%A8me

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Harcèlement hiérarchique : le grand Déni de l’Education Nationale (10) La CGT-FERC en pointe de la lutte contre le harcèlement sexuel.

Contre le harcèlement hiérarchique la CGT FERC est sans doute un des rares syndicats enseignants à agir réellement, là où d’autres instances se payent de mots et laissent faire. Un communiqué diffusé il y a moins d’une heure par la CGT FERC vient le rappeler.

Reste à agir concrètement de façon plus efficace et plus visible, pas seulement en matière de harcèlement sexuel mais aussi et surtout en matière de harcèlement hiérarchique moral et d’abus de pouvoir banalisés. Dans les lycées. Dans les collèges. Dans les écoles. Là où pour le moment rien ne bouge vraiment.

La violence – les violences – exercée par certains proviseurs, certaines principales adjointes, certaines directrices d’école reste en 2018 un sujet tabou, et les harceleurs bénéficient, dans les faits, d’une indulgence et d’une impunité absolues. L’administration de l’Education Nationale ferme les yeux. Les procureurs et les juges ont mieux à faire qu’à demander des comptes aux Zoubinards. Les syndicats enseignants peinent à traduire concrètement les bonnes intentions, qui du reste sont très rarement affichées (raison de plus pour relayer le communiqué ci-dessous 😉 ).    

Pierre-André DIONNET 

 

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Ci-dessous, communiqué de la CGT FERC, 20 juin 2018.

http://www.ferc-cgt.org/communique-lutte-contre-le-harcelement-sexuel-une-sanction-exemplaire-qui-doit

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Communiqué – Lutte contre le harcèlement sexuel : une sanction exemplaire qui doit en appeler d’autres !

La CGT FERC Sup se félicite d’une toute récente décision (voir en annexe) de la section disciplinaire de l’université Lyon 2 qui a reconnu le harcèlement sexuel et l’emprise exercés par un directeur de thèse sur une doctorante.

La sanction prononcée est de 12 mois d’interdiction d’exercer toute fonction d’enseignement et de recherche, avec privation du salaire. Décision qui met en évidence des situations d’abus de pouvoir.

Cette décision est exemplaire, en comparaison aux nombreux dysfonctionnements des procédures disciplinaires.

Les faits se sont déroulés dans un laboratoire de recherche (UMR) hébergé par l’ENS Lyon, mais l’enseignant-chercheur et la victime relèvent de l’université Lyon 2.

L’Union Nationale CGT FERC Sup salue le courage de la victime, le soutien inconditionnel des doctorants qui l’entouraient, mais aussi l’accompagnement et les conseils tout au long de la procédure du syndicat CGT FERC Sup de l’ENS Lyon, dont les mandatés au CHSCT avaient parallèlement déposé un droit d’alerte qui était resté lettre morte, contrairement à l’obligation d’enquête qui pesait sur la direction de l’ENS Lyon.

La CGT FERC Sup se mobilise pour que cessent ces violences sexuelles dans les établissements d’enseignement supérieur et de recherche (ESR) et qu’enfin nos chefs d’établissements prennent les mesures qui s’imposent dans l’organisation du travail. Nous rappelons aux employeurs publics leur obligation de protection des agents et des usagers de leurs établissements. (Voir la Directive européenne du 12 juin 1989 et plus précisément les prescriptions faites dans la circulaire du 9 mars 2018 relative à la lutte contre les violences sexuelles et sexistes dans la fonction publique)

Montreuil, le 20 juin 2018

Harcèlement hiérarchique : le grand Déni de l’Education Nationale (9) Une trop lente libération de la parole sur le harcèlement sexuel. Pendant que le harcèlement moral reste librement pratiqué par une partie des personnels de direction.

            Au collège international de Noisy-le-Grand on ne rigole plus comme avant. C’était pourtant tellement simple, tellement facile, depuis toujours – comme dans tous les collèges et lycées de France. On se savait intouchable et au-dessus des lois. On savait que l’administration de l’Education Nationale laisserait faire. Et que la Justice avait d’autres chats à fouetter, ou qu’elle renverrait vers l’institution scolaire qui étoufferait tout, comme d’habitude. On rigolait bien car on avait les mains libres. Et les mains baladeuses. Et on se persuadait d’être de grands séducteurs. En plus d’être de grands chefs, de grands hommes de pouvoir. Ça, c’était avant. Plus maintenant. Maintenant, on ose porter plainte. Et maintenant, les plaintes ne sont plus systématiquement mises sous le tapis. Maintenant, la honte commence tout doucement, trop timidement, mais progressivement, à changer de camp. 

Il y a encore quelques temps, l’affaire aurait été étouffée et aurait causé de grands éclats de rire dans les couloirs et les bureaux d’un rectorat, quel qu’il soit. Y compris dans les bureaux des fonctionnaires payés pour protéger le personnel de ce type d’agressions (chefs et employés des pôles juridiques, médiateurs académiques, etc.). Et gare aux deux victimes si elles avaient osé protester. Il n’était même pas imaginable qu’elles puisent un jour – même quarante ans après – dire publiquement quoi que ce soit. Pis : les choses n’en seraient peut-être pas restées-là et on sait que dans tels et tels établissements, tel principal et tel adjoint sont ensuite allés beaucoup, beaucoup plus loin, d’autant que les rectorats, par habitude et par tradition, ont toujours fermé les yeux et toléré ces pratiques archaïques.

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Pourquoi ce changement ? #metoo et #balancetonporc n’y sont pas étrangers. Et des lanceurs d’alerte comme Jeanne, Marie et Philippe du site Omerta au Rectorat ont beaucoup travaillé pour que l’Educ’Nat’ ne soit plus La Grande Muette (L’armée française, elle, a depuis longtemps produit un Livre Blanc sur ces questions, à une époque où la merveilleuse ministre Najat VALAUD BELKACEM regardait obstinément ailleurs).

Un changement commence à s’opérer, enfin. Néanmoins, il reste beaucoup à faire. Si dans la société à peine 1 femme sur 10 ose porte plainte pour viol, dans l’Education Nationale l’invibilisation explose et ce chiffre serait de moins de 0,5 pour 100 selon l’estimation (au doigt mouillé, mais significative) d’une ancienne responsable syndicale aujourd’hui retraitée, repentie, et souhaitant préserver son anonymat.

Pour le dire autrement, en 2018 la parole se libère bien plus lentement et timidement dans l’Education Nationale que partout ailleurs en France. Cela concerne pourtant plus d’un million d’agents de la fonction publique…   

 

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Pis : concernant le harcèlement moral, l’institution scolaire continue de nier le réel : les chefaillons harceleurs commettent leurs délits dans une impunité absolue et ne cherchent même pas à cacher que l’administration du rectorat, comme la Justice, s’en tamponnent le coquillard. L’ex ministre Najat VALAUD BELKACEM a toujours utilisé le harcèlement entre élèves comme un paravent bien commode : c’est l’arbre qui cache la forêt de ce que subit le petit personnel. Quant aux Eric DEBARBIEUX ou aux Philippe TOURNIER (ancien patron du S.P.D.E.N. ce Syndicat qui protège les Personnels de Direction de l’Education Nationale) … … comment dire ? J’y reviendrai à l’occasion. 😉

 

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Reste à notre Ministre Jean-Michel BLANQUER à saisir l’opportunité qui lui a été donnée depuis plusieurs mois de devenir le premier des Hommes d’Etat français à dire : « STOP ! MAINTENANT, ÇA SUFFIT. PLUS DE ÇA DANS L’EDUCATION NATIONALE. » Ma foi, l’évolution précise de ma situation personnelle au sein de l’Educ’ Nat’ dans les trois mois à venir sera un très discret mais excellent baromètre, à ce sujet.

Pierre-André DIONNET

 

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Ci-dessous, article de 20 Minutes, 2 juin 2018 : http://actualite.20minutes.fr/Interstitial/TwentyMinutes/2018/06/02/5b125e4852334.html#xtor=EPR-182-%5Bwelcomemedia%5D–%5Barticle_politique%5D–

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Seine-Saint-Denis: Le principal d’un collège et son adjoint visés par une plainte pour agression sexuelle

Une enquête a été ouverte pour « violation de domicile » et agression sexuelle. Deux surveillantes de l’internat du collège international de Noisy-le-Grand ( Seine-Saint-Denis) ont porté plainte contre le principal et un autre membre de l’encadrement pour agression sexuelle, a-t-on appris ce samedi de source judiciaire.

D’après les premiers éléments de l’enquête, révélée par Le Parisien et France Bleu, l’incident s’est produit dans la nuit du 24 au 25 mai. En état d’ébriété, le chef d’établissement et son adjoint gestionnaire se sont introduits dans la chambre de l’une des deux assistantes d’ éducation, affectée à la surveillance de nuit dans l’internat, et ont eu des gestes déplacés à son encontre. Auparavant, ils avaient tenté de pénétrer de force dans la chambre de la première.

Les deux personnes mises en cause actuellement en arrêt maladie

Les surveillantes ont porté plainte le lendemain et une enquête a été ouverte pour violation de domicile et agression sexuelle, a indiqué le parquet de Bobigny.

Le principal adjoint a adressé jeudi un courrier aux parents pour les informer qu’un « incident sérieux » s’était produit dans l’enceinte de l’établissement. « Il ne concerne que des personnels et aucun élève n’a été mis en danger, à aucun moment », a assuré le responsable dans le courrier.

Le rectorat a indiqué que les deux mis en cause étaient actuellement en arrêt maladie et que les deux surveillantes bénéficiaient de la protection fonctionnelle et d’un accompagnement.

Des médias aveugles et silencieux (1) Jean-Jacques BOURDIN ne s’intéresse pas aux petits Harvey WEINSTEIN de l’Education Nationale.

Ce matin, sur BFMTV, Jean-Jacques BOURDIN reçoit une fois de plus le Ministre de l’Education Nationale Monsieur Jean-Michel BLANQUER. Tout en vaquant à mes activités, j’écoute avec plus ou moins d’attention les échanges, connaissant bien l’écart énorme entre les beaux discours et la réalité du terrain.

L’émission télé s’achève mais le journaliste invite les téléspectateurs à suivre à la radio, sur RMC, la suite de l’entretien. Et à poser des questions au Ministre.

Chiche ? 9h00, je cherche le site me permettant d’écouter RMC en direct. Un numéro de téléphone : le 32 16. Je le compose et un standardiste me demande d’exposer ma question. Il prend note de mes coordonnées et me dit qu’on me rappellera peut-être avant 9h30. « Peut-être »… Mouais… 

 

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9h05 mon réflexe est de noter par écrit la meilleure façon de poser ma question. Cela donne ceci :

« Bonjour Monsieur le Ministre, bonjour Monsieur Bourdin,

Ma question porte sur les violences faites aux enseignants par leurs supérieurs hiérarchiques.

20 % des enseignants déclarent avoir subi du harcèlement moral au cours de leur carrière, or aucun enseignant n’a jamais gagné un procès contre son supérieur hiérarchique pour des faits de harcèlement moral. Alors que nous sommes 950 000 enseignants.

Il y a un point aveugle de la Justice. Et les textes officiels, les bulletins officiels ne sont jamais appliqués. Dans l’Education nationale, les délits de harcèlement hiérarchique sont systématiquement étouffés, par tradition, que ce soit du harcèlement moral ou sexuel.

Ma question : quand allez-vous briser l’omerta qui règne sur cette question ? (La question des violences faites aux enseignant par leur propre hiérarchie).

Merci Monsieur le Ministre.  »

Pour augmenter les chances que ma question soit sélectionnée, je rappelle le standard. Le standardiste est très professionnel et méthodique. Puisque de suite il m’appelle par mon prénom, avant même que j’ouvre la bouche (grâce à l’affichage de mon numéro de téléphone, bien sûr). Je lis donc la question mot pour mot. « On va essayer de vous rappeler avant 9h30 ». Je n’y crois guère mais au moins j’aurais une fois de plus tenté de faire bouger les choses. Bien sûr dans mon interpellation je n’entre pas dans les détails et ne précise pas que j’ai déjà écrit au Ministre et à ses prédécesseurs à ce sujet. Sans jamais que cette question des violences faites aux enseignantes et aux enseignants n’ait suscité le moindre intérêt de ces responsables politiques… Najat VALLAUD BELKACEM, dans ce domaine, s’est vraiment montrée en dessous de tout, au vu des éléments détaillés dont étaient parfaitement informés chaque membre de son équipe, chaque membre de son cabinet ministériel et chaque membre de son secrétariat.

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Vers 9h25 Jean-Jacques BOURDIN pose lui-même la question de l’intérêt des écrans avant l’âge de 7 ans. Très bonne initiative de ce journaliste. Le travail du COSE finit par payer ! Mais je comprends que ce n’est toujours pas aujourd’hui qu’un journaliste mettra la lumière sur ce sujet tabou des violences faites aux enseignants et aux divers personnels de l’Educ’Nat’. Ah là là ma pauvre Lucette…

Je rappelle donc le standard en demandant de faire remonter ma déception à l’équipe qui choisit les questions de Jean-Jacques BOURDIN, et dans la foulée j’envoie un petit mot via la messagerie interne du site de RMC afin qu’une autre fois, ce thème soit enfin abordé.

Pour que la chose soit un peu plus prise au sérieux, rien de mieux que d’ouvrir une nouvelle rubrique sur ce blog : « Des médias aveugles et silencieux ». Et puisque l’équipe de travail entourant Jean-Jacques BOURDIN aime les titres accrocheurs qui font « vendre », allons-y dans la recherche de l’accroche et de l’émotion : « Jean-Jacques BOURDIN ne s’intéresse pas aux petits Harvey WEINSTEIN de l’Education Nationale ».

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A suivre…

Pierre-André DIONNET