Hommages à Monsieur Jean WILLOT. Nous n’oublierons pas. Jamais. (2) Quels hommages ?

 

 

Qui est Monsieur Jean WILLOT ?

En quoi l’institution scolaire est-elle coupable et responsable de la disparition tragique de cet excellent enseignant ?

Une partie des réponses à ces questions ici, dans ce précédent billet; mais aussi bien sûr dans les nombreux articles et documents traitant du sujet.

 

Comment lui rendre hommage ?

Et comment contribuer à faire en sorte que cela ne se produise plus jamais ?

De mille façons différentes.

1) En s’informant de la manière la plus fine possible sur les mécanismes institutionnels qui ont engendré ce drame.

2) En en parlant autour de soi, par le bouche à oreille ou via les réseaux sociaux, au hasard des rencontres et des conversations avec des inconnus comme avec des proches ou en famille, dans des réunions publiques ou privées.

3) En sensibilisant à ces questions les enseignants, les personnes travaillant dans l’Education Nationale, les étudiants, les élèves, les parents d’élèves, tout un chacun.

4) En interpellant directement les chefs d’établissements scolaires, les directeurs d’école, les Inspecteurs d’Académie, les Inspecteurs Pédagogiques Régionaux, les DASEN, les recteurs d’académie, les chefs de service des rectorats, le ministère, la DEGESCO, Monsieur le D.R.H. de l’Education Nationale, Monsieur le ministre Jean-Michel BLANQUER lui-même.

5) En sollicitant la Justice de ce pays, qui en est encore à la préhistoire dans le domaine des violences faites aux enseignants.

6) En mettant au pied du mur les élus, nos représentants, le personnel politique.

7) En notant comment tel et tél média s’emparent – ou non – des questions des violences subies par le personnel de l’Education Nationale : ce que tel média en dit et ce qu’il n’en dit pas.

8) Par des actions concrètes et des actions symboliques, en observant chaque année une minute de silence en date du 15 mars ou dans les jours suivants, dans chaque classe, dans chaque salle de cours et dans chaque amphithéâtre.

9) En renommant des établissements scolaires du nom de Monsieur Jean WILLOT, au cours de cérémonies publiques (d’initiatives locales, officieuses ou non, tolérées ou pas par les pouvoirs publics) : école Jean Willot, collège Jean Willot, lycée Jean Willot, mais aussi – et pourquoi pas – salle Jean Willot, centre Jean Willot, amphithéâtre Jean Willot, faculté Jean Willot, université Jean Willot, rue Jean Willot, avenue Jean Willot, boulevard Jean Willot…

10) En signant des pétitions, en lisant et en diffusant des articles de presse, en contribuant à leur diffusion sur les réseaux sociaux, sur les blogs, sur les sites informatiques, sur facebook et sur twitter, etc.

Par mille autres moyens : à chacune et à chacun de se montrer inventif, créatif, et d’agir.

Pour qu’on n’oublie pas de sitôt Monsieur Jean WILLOT.

 

Pierre-André DIONNET


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