Viols et pédophilie dans l’Education Nationale (18) Une Marche le 24 novembre contre les violences sexistes.

 


250 personnalités appellent à manifester contre les violences sexistes le 24 novembre

Tu as le sentiment que malgré une certaine prise de conscience, la lutte contre les violences sexistes et sexuelles patine ? Viens marcher avec #NousToutes le 24 novembre !

250 personnalités appellent à manifester contre les violences sexistes le 24 novembre

Mise à jour du 19 novembre 2018

Charlotte Abramow, Marine Baousson, Clémentine Autain, Léa Bordier, Guillaume Meurice, Ovidie, Martin Winckler…

Autant de noms qui te sont sans doutes familiers, surtout si tu lis madmoiZelle régulièrement. Autant de personnes qui ont signé, avec près de 250 autres, une tribune publiée ce 19 novembre dans Mediapart et sur France Inter.

Rendez-vous le 24 novembre pour la marche contre le sexisme

Ils et elles appellent dans leur texte à marcher contre les violences sexistes et sexuelles dont sont victimes de trop nombreuses femmes en France et dans le monde.

« Les violences sexistes et sexuelles empêchent plus de la moitié de l’humanité, les femmes et les filles, d’exercer leurs droits fondamentaux. Elles bouleversent leur vie entière.

Les solutions sont connues. Elles sont portées de longue date par les associations qui accueillent, avec des moyens dérisoires, des femmes victimes partout en France.

Nous avons besoin de politiques publiques ambitieuses de prévention qui pourraient changer les comportements, comme elles l’ont fait pour des sujets de santé publique.

Nous avons besoin d’une éducation obligatoire dès le plus jeune âge à la non-violence et à l’égalité filles-garçons, d’une formation systématique des professionnel·les qui accueillent les victimes, de l’utilisation effective des outils de protection prévus par la loi, de l’augmentation significative des moyens alloués aux associations et de places suffisantes pour l’hébergement des femmes victimes. »

La manifestation, sous le mot d’ordre #NousToutes, est prévue le samedi 24 novembre 2018.

Personnellement, j’y serai. Parce que ça fait plus de deux ans que j’écris chaque semaine au sujet des violences sexistes et sexuelles. Deux ans et demi que je m’exhorte à sensibiliser, sur Internet et dans mon entourage.

Et quel meilleur moyen de faire entendre ce message, si ce n’est descendre dans la rue pour réclamer l’attention de la France entière ?

Tu seras avec nous ?

À lire aussi : À qui profitent les divisions entre féministes ?

Mise à jour du 18 octobre 2018

Quelques semaines après le premier rassemblement du mouvement #NousToutes, ses instigatrices passent à la vitesse supérieure, dans de très nombreuses villes en France.

Le 24 novembre, une grande marche féministe

Ce 8 octobre, 600 femmes appellent à marcher le 24 novembre prochain, pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles.

Parmi elles, Rebecca Amsellem, des Glorieuses; Pénélope Bagieu que tu connais bien sur madmoiZelle; Lauren Bastide, du podcast La Poudre; Fatima Benomar, militante aux Effronté.es; Nadia Daam, journaliste féministe; Maïa Mazaurette, Chroniqueuse sexe; Hapsatou SY, animatrice TV et entrepreneure, mais aussi Cécile Duflot; Audrey Pulvar et bien d’autres.

Leur tribune a été publiée sur France Info :

« Nous marcherons le 24 novembre pour dire haut et fort que nous voulons en finir avec toutes les violences sexistes et sexuelles.

Nous marcherons le 24 novembre car nous sommes convaincues que si nous faisons reculer ces violences, nous ébranlerons ce système injuste que nous subissons toutes à des degrés divers.

Nous marcherons le 24 novembre pour exiger des mesures ambitieuses et des moyens.

Nous marcherons le 24 novembre pour que celles qui viendront après nous vivent dans un monde dans lequel être femme n’expose pas à plus de violences et ne donne pas moins de droits que d’être homme.

Nous marcherons le 24 novembre, rassemblées, pour montrer notre force. »

Toi aussi, tu peux les rejoindre en signant l’appel qui est le leur sur change.org, mais aussi et surtout en descendant dans la rue le 24 novembre !

Le mouvement est entrain de se répandre partout en France, avec des comités locaux par dizaines. Tu peux trouver la carte ici-même !

Leur rôle est simple, même si très important :

« Un comité local, c’est simplement la réunion des volontaires #NousToutes qui se retrouvent pour mener des actions (diffusions de flyers, collages) ou animer des débats sur la question des violences.

Les comités locaux seront aussi chargés d’organiser les différentes marches partout en France le samedi 24 novembre. »

Et si tu n’en trouves pas près de chez toi… N’hésite pas à le créer ! Pour cela rien de plus simple : il suffit de remplir ce formulaire.

Pour en savoir plus sur #NousToutes, c’est ci-dessous.

Publié le 21 septembre 2018

La déferlante #MeToo, c’était il y a bientôt un an.

Elle a provoqué des prises de conscience par centaines et par milliers, des débats et polémiques sans arrêt, surtout, elle a permis d’enclencher un mouvement pour que la honte change de camp.

Pourtant, en janvier dernier, quelques mois après que les témoignages aient inondé les réseaux sociaux, 37% des Françaises et Français ne savaient pas ce que c’était.

Nous Toutes, la suite de #MeToo

Cela signifie qu’il reste sans doutes un paquet de personnes à convaincre que les violences sexistes et sexuelles sont une réalité quotidienne dans la vie des femmes.

C’est pour cela qu’un groupe de militantes issues de divers courants et associations a décidé de lancer #NousToutes.

Le but ? Que l’on se retrouve toutes dans les rues de France pour une grande marche le samedi 24 novembre, à la veille de la journée internationale de lutte contre les violences de genre.

#NousToutes, un mouvement né de la colère et de l’envie de faire avancer les choses

« Nous toutes, c’est d’abord une colère. »

C’est par ces mots qu’a démarré la présentation du mouvement ce 20 septembre à Paris, retransmise en direct sur Facebook.

Une colère due au fait que nous sommes si nombreuses à nous mobiliser depuis si longtemps pour faire disparaître les violences sexistes et sexuelles, mais qu’elles demeurent une triste réalité.

« Mais si chacune et chacun d’entre nous, on maîtrise les outils de détection des violences, d’emprise […], si on maîtrise ça et qu’on est capable de les transmettre à d’autres […], en trois ans, on peut changer les choses. »

L’idée est de diffuser ce savoir, de sensibiliser autour de soi, « dans les repas de famille, à la machine à café », et de frapper très fort le 24 novembre avec une marche qui nous réunira toutes.

#NousToutes, un mouvement qui veut réunir malgré les divisions

#NousToutes veut frapper fort donc, avec une marche à Paris mais également des marches, partout en France, pour celles qui ne pourraient pas se déplacer.

Je trouve important de mentionner ce qui a été dit au cours de cette première soirée, au sujet des divisions qui traversent le mouvement féministe :

« Il y a des débats – notamment sur la laïcité, la prostitution, l’économie – qui divisent profondément.

On n’est pas toutes et tous d’accord, et il y a même des divergences qui peuvent paraître insurmontables.

Ça ne veut pas dire qu’on les dépassera, qu’on les oubliera, mais l’idée qu’on a eu c’est que Nous Toutes puisse être un formidable mouvement d’éducation populaire.

On s’est dit qu’on pouvait être ensemble ponctuellement, ce 24 novembre, même si on était en radical désaccord sur certains points. »

C’est à mes yeux un point clé de ce mouvement : sans nier les divergences qui existent, ce 24 novembre, nous pouvons défiler ensemble, dans toutes la France, pour réclamer la fin des violences sexistes et sexuelles.

Comme l’ont fait les Argentines, les Américaines, les Espagnoles, les Sud-Africaines, et tant d’autres encore.

Nous sommes capables, en France aussi, de nous réunir et de frapper fort pour sensibiliser aux violences sexistes et sexuelles.

Tu seras de la partie ? 

Pour participer et suivre #NousToutesPour être tenue informé·e de l’organisation de la marche contre les violences sexistes et sexuelles, tu peux t’inscrire sur le site de #NousToutes.

Tu peux aussi suivre le mouvement sur les réseaux sociaux :

Et pour t’engager plus concrètement dans leurs actions, tout est indiqué dans ce post :

https://www.facebook.com/plugins/post.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2FNousToutes241118%2Fposts%2F277315069777596&width=500

COMMENT AVOIR UN TEINT PARFAIT ?

Esther

Esther est tombée dans la marmite de madmoiZelle quand elle était petite. Elle n’a pas grandi, mais elle a depuis développé de fortes convictions féministes. Au croisement de la rubrique actu et de la rubrique témoignages, elle passe de temps en temps une tête à l’étranger pour tendre son micro aux madmoiZelles du monde entier !

Tous ses articles

Commentaires
  • ShyBGirly
    ShyBGirly, Le 22 novembre 2018 à 23h43
    Calli

    Je voulais dire « rares sont les hommes à s’engager au sujet des difficultés des hommes » ! Je me suis mal exprimée…
    Ce’ n’est pas aux femmes de porter cet engagement, et pourtant, elles le font par la force des choses. Les assos féministes reçoivent des hommes victimes de violences, des hommes en questionnement sur leur sexualité… Donc les assos féministes font déjà des choses pour les hommes, même quand ce n’est pas vraiment le but de leur existence.
    Sinon je n’ai pas bien compris ton message. C’est vrai que les hommes peuvent être mal reçus quand ils veulent aborder leurs propres difficultés face à leur genre. Mais je ne vois toujours pas pourquoi on ne pourrait pas pour autant consacrer une journées pour les violences faites aux femmes seulement, qui sont plus fréquentes et fortes. On a pas à parler des problèmes des hommes dès qu’on parle des problèmes des femmes, surtout quand ils ne sont pas comparables.

    Il y a des associations spécialement pour les hommes battus ou toutes sorte de violences qui s’engagent et même à envoyer des rapports, tenir des rendez-vous avec le gourvement.
    Des féministes et des MRA s’engage et en parle des problèmes.

    C’est une bonne chose que les féministes aide les hommes, mais est-ce que les hommes n’ont pas peur de la réponse d’une association féministe, ou leurs site ne mentionne pas les hommes victimes car ils ne sont pas renseigné comme les sites du gouvernement et du coup ils ne sont pas nombreux ?

    La seule chose qui manque c’est plus d’aide pour ces hommes, comme un hébergement d’urgence pour les hommes battus, des spot de campagne et affiches mixtes, etc. Ça serait idéale pour contrer les réflexions sexistes et préjugés des femmes et hommes (surtout eux avec le fantasmes de se faire violer par une femme) une association canadienne à rassemblé presque tous les mythes et préjugés sur les garçons et hommes victimes.
    Je suis bien contente qu’ils ont rajouté « forcer à pénètrer » dans la loi du viol au mois d’août.
    Ça avance à petit pas, c’est déjà bien.

    Les violences faites aux femmes sont plus fréquente car c’est le plus médiatisé et compris de la société, elles sont plus aidé par la société car la femme à un statut de victime, comparé aux hommes qui n’est pas tant médiatisé et compris.
    Comme Muriel Robin a dit dans une émission, un homme a des muscles et une force donc il peut se défendre contre une femme et du coup elle ne mentionne pas dans sa pétition.
    Sauf que problème, un homme est battu ou abusé sexuellement dans son couple toutes les 4 minutes, il y a 146 000 hommes victimes de violences conjugales par an, etc il y a d’autres chiffres et pourtant ces résultats ne sont pas connu et compris de tous, ça vient de ONDRP 2017. Une étude 2016 dit que 3% des hommes battus et 10% des femmes battues décident de se tourner vers la justice.
    Un autre problème si l’homme battu se défend et touche sa femme, il risque d’avoir des ennuis, d’après des témoignages, ils ont eu des plaintes.

    Et comme toujours les chiffres sont sous estimé, selon un sondage américaine et prendre en considération forcé à pénètrer (c’est à dire que la femme ou l’homme utilise le pénis de l’homme sans son consentement comme un sextoys) il y a autant d’homme victimes de violences sexuelles que de femme mais les femmes sont plus, cependant si on rajoute les chiffres des viols en prison, ils sont majoritaires.
    Ce genre de sondage prenant en compte forcé à pénètrer n’en a pas en France.

    La justice est inégalé chez les deux sexes, si la femme est victimes il y a plus de chance que l’homme s’en sort ou que l’officier ne croit pas la victime, il va s’en doute d’aller voir les médecins, alors que si c’est l’inverse, l’homme sera plus ou moins être mis en garde à vue et prouvé qu’il est victime, si ce n’est pas le cas, l’officier ne le croierait pas ou alors main courante de même pour la femme, de ce côté là la femme et l’homme on le même problème pour déposer plainte sauf que on considera systématiquement l’homme comme coupable.

    J’ai lu un témoignage comme des tas de témoignages, où des hommes sont faussement accusés alors qu’ils sont eux même victimes de violences conjugales et dans ces moment là, les flics vont toute suite arrêter l’homme.
    Le témoignage que j’ai lu, c’est un homme battu pendant x année, des fois devant sa fille, un jour sa été trop il s’est enfui avec des traces de coups et griffes, il est parti porté plainte, le premier officier n’a pas accepter sa plainte, une femme policière demande de porter plainte avec elle, sauf qu’il faut une carte identité. Du coup il retourne chez lui pour récupérer la carte identité mais sur le paillasson de la maison, il se fait arrêter pour violences sur sa femme. Retour au commissariat, la femme policière reconnais l’homme et décide finalement de porter plainte. Il y a plusieurs cas comme ça, pour la garde de l’enfant ou autre.

    Mais même comme ça, un homme battu sont très rare à avoir la garde de l’enfant, c’est le cas d’un autre témoignage et c’est carrément sa fille qui témoigne à la place de son père.

    Pour moi, il n’y a pas plus important que l’autre, car l’autre est plus présent. Non, moi je considère toutes types de violences important.

    On m’a dit que ça serait bien qu’il y est une journée pour les hommes. Sauf que ça risque de faire polémique, crier à la misogyne et sexiste, ou à minimiser les violences faites aux femmes, etc.

    Apres on peut faire une journée pour toutes violences sexuelles et sexistes qui inclut tout le monde, mais si on fait une journée pour tout le monde que devient les autres journées, il ne serait pas plus sur de rendre une journée déjà existante sur les violences et de le rendre mixte ?

    Après ce n’est que mon avis sur la dernière question.

    C’est simple si on fait seulement pour les femmes et seulement pour les hommes, il y aurait des complications et toujours du mépris pour les hommes, comme c’est toujours le cas pour la journée internationale de l’homme (ça date depuis longtemps et non listé ou officiel de l’ONU) qui est toujours incompris et reçoit de la colère (on entend parler tous les jours des hommes ou la journée de l’homme c’est tous les jours) des moqueries car c’est aussi la journée des toilettes (très récent et officiel). Enfin si vous m’avez compris ce que je voulais dire.

    Désolée pour les fautes et si mon message parrait bizarre.


En savoir plus sur Mais faites taire ce p'tit prof, bon sang !

Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.

Une réflexion au sujet de « Viols et pédophilie dans l’Education Nationale (18) Une Marche le 24 novembre contre les violences sexistes. »

Laisser un commentaire