Harcèlement hiérarchique : le grand Déni de l’Education Nationale (34) La CGT Educ’Action Alsace auprès des victimes des chefaillons.

                                                                                                                               

 

 

        

         Les violences hiérarchiques envers les salariés de l’Education nationale ne sont pas conjoncturelles, mais structurelles. Elles ne sont pas le fruit du hasard de la rencontre malheureuse d’individus, de tempéraments et de personnalités ne s’accordant guère. Non. Elles sont systémiques, volontaires, conscientes. Et totalement « assumées » par chaque échelon de la pyramide hiérarchique, quoi qu’invisibilisées et soustraites aux regards du plus grand nombre.
Ces violences visent à francetélécomiser le personnel, puisque la feuille de route depuis 30 ans est de détruire le service public éducatif, ni plus ni moins cyniquement qu’on détruit les autres services d’Etat tournés vers la population.

Aux brutalités de toutes natures supportées par les enseignants figurent aussi bien les violences salariales – via la paupérisation des professeurs – que ces abus de pouvoir d’une hiérarchie locale dont le recrutement est de plus en plus douteux.
Coups tordus, calomnies, diffamations, accusations infondées, pièges crasseux, mobbing sont les seuls moyens pour les chefaillons incompétents de faire illusion est de maintenir une petite aura de crainte leur assurant la docilité de leurs courtisans.

Dans la lutte contre ces méthodes déloyales, minables et indignes de l’Ecole publique, plusieurs syndicats sont très actifs : SUD Education, Action Démocratie et – surtout – la CGT Educ’Action.
Les bonnets d’âne reviennent sans conteste aux déclinaisons des fédérations de l’UNSA Education (SE-UNSA, SNPDEN, …) et de la FSU (SNES, SNUIPP, SNUPDEN, SNUEP, SNES SUP, SNETAP, etc.). Il se murmure qu’on a vu et qu’on voit encore certaines et certains secrétaires académiques de puissantes structures syndicales baigner dans des degrés de corruption aux logiques quasi mafieuses, dans l’opacité du #PasdeVague et de cette « nouvelle Grande Muette » qu’est l’Education nationale.

Dans l’académie de Strasbourg, la CGT Educ’Action Alsace est à la pointe du combat, comme le prouve la publication de la double page reproduite ci-dessous.
Désinvisibiliser ces pratiques et les faire reculer, aider les victimes broyées par une administration repliée dans le déni du réel, voilà quelques unes des missions qu’accomplit la CGT Educ’Action, et c’est un des points qui distingue radicalement cette structure d’autres syndicats – parfois plus « grands », mais tellement « petits », trop souvent.

 

  

                                                                                                                                Pierre-André DIONNET

 

 

 

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Une réflexion au sujet de « Harcèlement hiérarchique : le grand Déni de l’Education Nationale (34) La CGT Educ’Action Alsace auprès des victimes des chefaillons. »

  1. Non seulement les accusations calomnieuses sont recueillies pieusement par le rectorat, mais parfois la suspension est immédiate.
    Le professeur cesse alors d’exercer sans même savoir ce qui lui est reproché.
    Honneur et réputation sont ruinés.

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